Reaction officielle Huawei France
Huawei souhaite apporter les précisions suivantes :
Sur la base d'un rapport confidentiel datant de 2010, un journal néerlandais a rapporté, le 17 avril, que Huawei aurait eu un accès non autorisé au réseau de l’opérateur national KPN et aurait pu, par ce biais, écouter les conversations de ses utilisateurs, y compris celles du Premier ministre des Pays-Bas de l’époque, M. Jan Peter Balkenende.
Huawei prend ces accusations très au sérieux et tient à rappeler que Huawei Pays-Bas n’a jamais eu accès aux données d’interception légale et ne pouvait être en mesure d’écouter les conversations de Jan Peter Balkenende ou de tout autre utilisateur.
En outre, on mentionne que six employés auraient obtenu un accès non autorisé aux informations des clients de KPN. Ces employés étaient sous la responsabilité directe de l’opérateur et non de Huawei Pays-Bas : aucun employé de Huawei n’a bénéficié d’un accès non autorisé au réseau ou aux données de KPN, ni aux données extraites de ce réseau. Ce rapport n'ayant jamais été mis à la disposition de Huawei ou consulté par ses équipes, les allégations formulées ici sont dès lors infondées.
La position de Huawei Pays-Bas a été confirmée par l’opérateur KPN : « Aucun fournisseur de KPN ne dispose d'un accès non autorisé, non contrôlé et illimité à ses réseaux et systèmes, ni ne peut écouter les clients de KPN ou consulter les informations d'interception. »
En 15 ans de présence aux Pays-Bas, Huawei n’a jamais fait l’objet d’accusations par les autorités néerlandaises d'actes non autorisés. Huawei place la cybersécurité et la protection de la vie privée en tant que priorité absolue.