Interview FrenchWeb : IoT : TrackAp veut sécuriser les flottes de vélos en Europe

2019.11.19

Gabriele Marsili et Alexandre Luternauer, les deux fondateurs de TrackAp, se sont rencontrés à EPITECH, l’école du développement informatique. La startup créée en juin 2019 est l’un des deux lauréats lillois pour le concours Digital InPulse, organisé par Huawei. 


Rencontre avec Gabriele Marsili, CTO et co-fondateur de TrackAP:

À quel besoin répond votre service?

2,9 millions de vélos sont volés chaque année en Europe (400 000 en France), uniquement 1% de ces derniers sont restitués aux propriétaires. De plus, quand on pense aux flottes de vélos, on sait que leur entretien se fait souvent de façon ‘’bête’’. Tous les vélos passent à l’entretien une fois par mois qu’ils aient roulé ou pas.

Quelle est votre proposition de valeur?

On fournit un traqueur GPS autonome fait exprès pour le vélo, capable de remonter des informations brutes et anonymes qui nous permettent d’analyser la vraie utilisation du vélo (dans le cas d’une flotte) et de le géolocaliser partout en Europe.

Ce traqueur est complètement discret et a une très longue autonomie de batterie (6 mois environ) grâce à l’utilisation de réseaux à basses fréquences.

Qui sont les utilisateurs de vos solutions?

On a deux utilisateurs bien distingués:

  • D’un côté, on a les utilisateurs finaux, les amants du vélo qui ont un vélo assez cher ou avec une valeur affective et qui veulent le protéger le plus possible.
  • De l’autre côté, on trouve les gestionnaires de flotte qui veulent introduire une maintenance plus intelligente et moins chère de leur parc et veulent avoir toutes les données concernant ce dernier, disponibles sur une seule plateforme intuitive.

Quel est votre plan de développement?

On a consacré environ 18 mois à la R&D pour mettre au point notre traqueur. Grâce à une série de concours et de prêts d’honneur perçus dans la région Hauts-de-France, on va commencer à structurer une équipe technique à partir de début 2020 et on va pouvoir passer à la phase de commercialisation de notre solution. On prévoit de finir l’année 2020 avec quatre nouveaux collaborateurs et on espère attaquer directement un marché européen grâce à notre proximité avec la Belgique et les Pays-Bas, où le vélo est encore plus répandu comme moyen de transport.

Quels sont vos enjeux?

Pour le futur, on espère pouvoir offrir nos traqueurs directement assemblés en usine sur les moyens de transport électriques. De plus, on veut diversifier notre marché en l’élargissant à tout type de mobilité douce. Pour les prochaines années, on aura besoin d’investisseurs et de partenaires clés dans le monde de la mobilité. Pour cela, on a intégré un programme d’incubation organisé par ViaID (groupe Mobivia), leader de la mobilité en Europe.

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